domingo, 28 de septiembre de 2008

Vale

La grande amour que vous m'aviez donnée
Le vent des jours a rompu ses rayons -
Où fut la flamme, où fut la destinée
Où nous étions, où par la main serré
Nous nous tenions

Notre soleil, dont l'ardeur fut pensée
L'orbe pour nous de l'être sans second
Le second ciel d'une âme divisée
Le double exil où le double se fond

Son lieu pour vous apparaît cendre et craiten,
Vos yeux vers lui ne l'ont pas reconnu
L'astre enchanté qui pourtait hors d'atteinte
L'extrême instant de notre soul étreinte
Vers l'iconnu

Mais le futur dont vous attendez vivre
Est moins présent que le bien disparu.
Toute vendage à la fin qu'il vous livre
Vous la boirez sans pouvoir être qu'ivre
Du vin perdu.

J'ai retrouvé le céleste et sauvage
Le paradis où l'angoisse est désir.
Le haut passé qui grandi d'âge en âge
Il est mon corps et sera mi portage
Après mourir.

Quand dans un corps ma délice oubliée
Où fut ton nom, prendra forme de cœur
Je revivrai notre grande journée,
Et cette amour que je t'avais donée
Pour le douleur.

No hay comentarios: